Disver the 5 Most Gay-iendly Arab Countri  | Mr Hudson

Contents:

• GUI GAY DU LIBAN
• LE LIBAN ANISE LA PREMIèRE GAY PRI DU MON ARABE
• “GAY PARADISE – KD OF”. L PAC L’HOMOSEXUALé MASCULE à BEYROUTH.
• NORTH LEBANON GAY TRAVEL
• GAY BEIT
• DISVER THE 5 MOST GAY-IENDLY ARAB UNTRI

GUI GAY DU LIBAN

Au Liban, pourtant réputé pour être l’un s pays l pl libérx d’un Moyen-Orient nservatr, l homosexuels sont mos persécutés qu’aillrs dans la régn, mais rtent ostracisés par la société sf dans l ix aisés la pale.

» « Au travail, si on sa que tu homosexuel ou lbienne, tu te fais licencier sans avoir le dro protter », affirme Ahmad, un membre Helem, une ONG basée à Beyrouth et la sle dans le mon arabe pour la protectn s homosexuels, bisexuels et transsexuels. L homosexuels du Liban font souvent l’objet quolibets, en société me dans s émissns télévisé, font-ils profil bas et tentent vivre lr amour dans l sall obscur céma et surtout s boît nu homophil. En juillet 2012, dans un céma gay d’un quartier populaire Beyrouth, 36 homm avaient été arrêtés et forcés à subir c tts huiants missariat, so prétexte d’établir lr orientatn « tt la honte » ava été dénoncé par Human Rights Watch (HRW) qui a mandé x torés libanais mettre f à cette pratique.

« En dix ans, l chos ont changé, on pt parler du sujet, il y a pl sensibilisatn, et l médias n’utilisent pl le mot “pervers” (en arabe) pour désigner un homosexuel », se félice Ahmad. Pour mémoire Liban: L’ordre s mécs terd la pratique du « tt la honte » « L’Orient s Camp » fa le pot sur l’homosexualé Le chantr libanais Mohammad Iskandar désirable Canada. »Après avoir accepté en 2004 la créatn d'Helem, la première associatn gay la régn et la publitn trimtrielle son magaze Barra, le Liban nforte, avec l'anisatn cette Gay Pri, sa posn avant-gardiste en matière tolérance s LGBT dans le mon arabe.

LE LIBAN ANISE LA PREMIèRE GAY PRI DU MON ARABE

Conscient c jtic, Hadi Damien préfère cependant rappeler l avancé la e homosexuelle Liban – me le ref diza jug crimaliser l'orientatn sexuelle puis 2009 et la légalisatn en janvier du changement sexe d'un homme transsexuel.

Un jne homme brand un drape arc en ciel, symbole la fierté LGBT, orné d’un cèdre, l’arbre emblématique du Liban, lors d'un rassemblement anti-homophobie à Beyrouth le 30 avril 2013. « Dans n’importe quel tre pays du mon arabe, j’rai dû cher mon homosexualé », té la plupart s pays voiss, l’homosexualé t nsidérée me un crime et t passible d’emprisonnement (jqu’à 14 ans Qatar, en Soudan du Sud et en Egypte), voire d’emprisonnement à perpétué et pee mort ( Yémen, Soudan, x Emirats Arab Unis et en Arabie saoude). En septembre rnier, en Egypte, 76 personn ont été arrêté, dont sept pour avoir brandi s drapex arc-en-ciel lors d'un ncert Mashrouh Leïla, un groupe libanais dont le chantr t ouvertement gay.

L’homosexualé t toujours nsidérée me un crime par le Co pénal libanais 1943, modifié en 2003, qui stipule dans son article 534 que « l relatns sexuell ntre nature sont puni d'emprisonnement pour une durée entre un mois et un an, et d'une amen entre 200 000 et un ln livr libanais ». Par aillrs, plirs décisns juridiqu sont venu créer une brèche dans l’article 534: s jug ont refé crimaliser l’homosexualé en se fondant sur l disposns la nstutn qui garant « l’égalé entre to l Libanais »; sur la résolutn, non ntraignante pour le Liban, du Conseil onien s dros l’homme du 17 ju 2011, prévoyant la « lutte ntre l attet x personn sur base lrs orientatns sexuell ». D décisns qui pourraient faire libanaise Malgré l difficultés, la munté gay s’agrand puis l’implantatn d’associatns LGBT Liban: à Beyrouth, l bars et l boît nu accueillant s publics homosexuels se multiplient et font partie du paysage nocturne, pot venir un argument touristique pour la ville.

“GAY PARADISE – KD OF”. L PAC L’HOMOSEXUALé MASCULE à BEYROUTH.

Celui la classe supérire, qui a l moyens d’aller dans s endros un p luxux où chacun pt assumer son homosexualé, et en parallèle, le mon s pl pvr, s personn issu fal libanais sans stctn, très religis, se squell avouer son homosexualé t impossible ». By Gea RannardBBC News28 avril 2020Créd photo, Getty ImagLégen image, L relatns entre personn du même sexe pvent être puni trois ans prison MarocD homosexuels sont harcelés et maltraés Maroc après que s photos pris à partir d'applitns chat gay ont circulé en photos se sont répandu après qu'une fluencse s médias socix a d à s fans créer fx pt sur l applitns pour voir à quel pot l'homosexualé t urante.

L'homosexualé t illégale dans ce pays mulman et nservatr d'Aique du Maroc a engagé la lutte ntre le ronavis en décrétant l'état d'urgence et en prenant s mur rtrictns signifient que beup d'homm ne pvent pas quter lr maison où lr fale l maltrae, selon s étudiant, revenu France pendant le nfement, s't suicidé après avoir été intifié me homosexuel, selon s médias anisatns LGBT qui soutiennent l homosexuels Maroc ont déclaré à BBC News que s homm sont harcelés et sont en danger dans le pays après la diffn s el Mouti dirige un groupe Facebook appelé "La munté LGBT maroe", qui donne s nseils et apporte son soutien x personn LGBT, dont beup dissimulent lr sexualé nombre d'homm qui signalent s ab et mannt l'ai a gmenté puis le début la mpagne en ligne, explique M. "Sur le même sujetJardier et tur gays à TorontoD homm travtis arrêtés dans le nord du NigeriaUn chantr gospel rwandais révèle qu'il t gay'Sodoma, enquête cœur du Vatin'La traque a mencé lorsque Sofia Taloni, modèle et fluencr transsexuel, a utilisé un Instagram Live pour enurager l femm du Maroc à créer fx pt sur s applitns chat faisant, elle a d qu'ell déuvriraient bien d'homm utilisent l plateform, y pris potentiellement "lrs maris et èr" a déclaré que son but éta dénoncer l'hypocrisie la société maroe en montrant x gens bien d'homm sont secrètement gays dans le pays. "L torés maro vraient tervenir immédiatement pour protéger la vie privée s LGBT et abroger l lois anti-LGBT qui ne pvent qu'alimenter ce portement homophobe", a-t-il déclaré dans une déclaratn lundi.

NORTH LEBANON GAY TRAVEL

Jouissant la permissivé la ville se d’une zone géographique marquée par un nservatisme social certa, l pac loisirs et renntr homosexuels se sont multipliés dans la pale libanaise. A ce propos, le relais médiatique t important: en 2009, le magaze New York Tim a baptisé la ville « Provcetown of the Middle East », normalisant asi la scène homosexuelle Beyrouth. Si l lix l’homo-sociabilé ont tendance à se multiplier et sont tolérés dans la plupart s s, ils mrent nten, p visibl, parfois menacés, et largement domés par une équentatn mascule.

Eux-mêm divisés en fonctn l’appartenance sociale s personn qui l équentent, l pac loisirs et renntre s homosexuels à Beyrouth jouent un rôle clé dans la formatn d’une inté gay libanaise. Comme l’ensemble s terroir la fête, l lix où une homosociabilé beyrouthe t possible doivent être pensés dans l’articulatn entre s pratiqu et un système norm lol, et s logiqu mondialisé circulatn s intés sexuell qui s’rnent dans le tourisme ou l résex socix. Il appara donc nécsaire s’terroger sur lr émergence et sur lr scriptn discrète dans la ville, asi que sur le rapport – en apparence plexe et changeant – s populatns homosexuell à l’pace urba.

GAY BEIT

Comment l pac dédiés et l résex agissent-ils dans la formatn d’un public homosexuel (Staeheli, 2009), dont l’inté dépasse le stigmate (Goffman, 1975) lr orientatn sexuelle? Face à l’hétérogénéé la populatn homosexuelle et à la agmentatn c pac – qui ne sont pas toujours « s » pac – il fdra enf se manr, à travers l différents régim visibilé, ment le public homosexuel négocie sa présence dans l’pace du public en général (Staeheli, 2009; Warner, 2002).

5Sur le terra, l entretiens ont été menés en anglais ou en ançais, mais m terlocutrs employaient prque variablement le terme « gay » pour se désigner ou nommer un groupe dont ils se sentaient pl ou mos proch. Il renvoie jourd’hui sentiellement x homm, et dépasse l’orientatn sexuelle pour désigner une inté ternatnale un p figée, nstuée d’un ensemble référents que l’on pt apparenter à la « culture homosexuelle » (Grésillon, 2000): lix créatns, sorti, s, mos vie et hab culturels. Cela montre ssi que l pratiqu sexuell ne sont pas, Liban, nécsairement pensé selon s tégori (homosexuel, hétérosexuel), bien que cette dualé semble aller soi dans la plupart s pays occintx ntemporas (Broqua et Eboko, 2009; El Rouayeb, 2005).

8Pl précisément, on pt dire que l tégori genre se distguent la sexualé: l pratiqu homosexuell, Liban me dans d’tr pays arab (Rebuci, 2011; Massad, 2007), ne se font pas nécsairement à l’enntre la masculé. Entendu me tel, le terme « gay » Liban ne regroupe donc pas systématiquement to l homm ayant s pratiqu sexuell avec d’tr homm, mais bien cx qui se rennaissent dans une inté elle-même multiforme. Le fa d’échapper x sanctns pénal ou social par l’visibilé s pratiqu n’t pas uniquement le fa la populatn homosexuelle: la gtn l’terd par la dissimulatn dans s pac dédiés se retrouve asi dans un certa nombre pratiqu tell que l relatns amours non-officiell (Gillot, 2005), ou la nsommatn l’alol (Bonte, 2011).

DISVER THE 5 MOST GAY-IENDLY ARAB UNTRI

14L’exemple tradu une homophobie patente, dans laquelle to l ix socix et tout l nfsns sont représentés, même si la génératn née après la guerre civile tend à se montrer pl tolérante. Qu’elle so perçue me une menace ou me un mal exogène (« L’homosexualé t un ncept occintal qu’on ne pt imer », pt-on lire sur l group discsns virtuell), l’homosexualé t un stigmate (Goffman, 1975). L’orientatn s désirs vers une personne même sexe t par aillrs souvent nsidérée me une maladie ou une anomalie que l fal s homosexuels tentent rriger via s thérapi médil ou psychologiqu, utnné et mis en œuvre par nombrx mécs.

C’t ssi en tant que ville et pale que Beyrouth ofe à s habants une certae diversé et un anonymat relatif permettant x homosexuels d’avoir davantage souplse dans lr quotidien: « Beit has a gay scene, Lebanon don’t » (McCormick, 2006).

19Le choix a donc été fa ncentrer l’étu s spatialés homosexuell à Beyrouth sur l homosexuels masculs, c’t-à-dire s homm ayant s relatns sexuell avec d’tr homm, manière exclive ou non. Il revient à déuvrir et à s’approprier un langage, s portements et s pratiqu ractéristiqu la sphère homosexuelle, et donc faire son orientatn sexuelle un élément stcturant son inté.

L’ensemble référents, pratiqu, norm et valrs ractéristiqu d’une culture gay ternatnale trouve une certae dience à Beyrouth, ville dont la dimensn smopole t ancrée longue date dans l habus lol (Kassir, 2003; Abou Charek, 2006).

Enf, l résex tels que CouchSurfg14 et l iativ dividuell (certa personn s’improvisent gui pour l tourist gays à Beyrouth) sont effic et nstuent un vectr discret circulatn d’une culture gay mondialisée.

23Si le terme « culture gay » évoque ncrètement un certa nombre référents artistiqu, ltérair, asi que s effets mos, et s form présentatn soi, il véhicule ssi une jonctn à la visibilé et un certa nombre valrs (tolérance, universalé) récupéré et véhiculé par s stanc ternatnal et l puissanc occintal.

Cette tégratn sera un élément central d’une morné acplie où s valrs tell que la tolérance seraient l’apanage s pays occintx (Puar, 2007; Garrot et Goldman, 2011; Rebuci, 2013) qui, par là-même, se sentent vtis d’une « missn civilisatrice » envers l pays ne partageant pas l mêm norm ncernant l’homosexualé. A Beyrouth, cela se tradu ncrètement par le soutien fancier s associatns, à la participatn s associatns libanais à l’IDAHO16, et par la productn disurs et d’imag réérant le ractère homophobe du pays17.

24En réponse ou en réactn à une forme d’impérialisme gay, d’ « Internatnal Gay » (Massad, 2007), l group homosexuels libanais actifs diffent un certa nombre sign mêlant une e ternatnale et une appartenance natnale, me le drape arc-en-ciel orné d’un cèdre. Le mélange s symbol, l’emblème du Liban et la munté LGBTQ, témoigne d’une appropriatn certas tras d’une culture gay ternatnalisée tout en l’ancrant à une logique natnale. Si une telle forme d’imposn existe, elle ne do pas masquer la créatn form d’homosexualé arab et libanais qui ne sont pas nst par s impérialism culturels, mais qui résultent d’une hybridatn entre s référents mondialisés et loux (Zaganiaris, 2013).