Works by Jean Gayon - PhilPapers

Contents:

• INTRODUCTN: JEAN GAYON (1949–2018), PHILOSOPHER AND HISTORIAN OF THE LIFE SCIENC
• DU STYLE JEAN GAYON
• JEAN GAYON
• JEAN GAYON, HISTORY AND PHILOSOPHY OF BLOGY: A NEW SYNTHIS
• JEAN GAYON AND THE HISTORIL PERSPECTIVE PHILOSOPHY OF BLOGY
• PHILOSOPHY, HISTORY AND BLOGY: ESSAYS HONOUR OF JEAN GAYON
• DOG PHILOSOPHY OF EVOLUTNARY BLOGY WH JEAN GAYON
• ÉVOLUTN ET PHILOSOPHIE

INTRODUCTN: JEAN GAYON (1949–2018), PHILOSOPHER AND HISTORIAN OF THE LIFE SCIENC

Profsor of History and Philosophy of Science at the Universy of Paris 1–Panthéon-Sorbonne sce 2000, former director of the Instute of History and Philosophy of Science and Technology (IHPST) of the CNRS, Jean Gayon (1949–2018) died on April 28th 2018 followg a long illns that he faced wh termatn and Gaston Bachelard and Ge Canguilhem, the foundg figur of the French tradn history and philosophy of science, Jean Gayon add to his philosophil trag a scientific tn to analyze his subject matter serly: the blogil scienc.

DU STYLE JEAN GAYON

31), Canguilhem directed him towards his former stunt, François Dagog, then an fluential profsor of philosophy Lyon and Print of the jury of the “agrégatn”, who was maly known for his wrgs on Louis Pastr (1967) and on the history of natural history (1970) the tradn of Bachelard and then, Gayon had not yet turned his back on a reer blogy; he even add to his trag a Diplôme d’étus approfondi (DEA) evolutnary geics. Among many other thgs, Gayon has tght that sce Menl, the notn of heredy, which was first a legal (“herance”) and a medil term (“heredary diseas”) was brought to blogil science: no longer a “force” that fluenc om the distant past, heredy has bee a statistil phenomenon (Gayon, 2000) Darwism’s Stggle for Survival (1998), Gayon explored the major crisis Darw’s hypothis of natural selectn unrwent before was progrsively rroborated the 1930s–1950s by the batn of populatn geics, statistics, and experiments on laboratory fli.

Fally, and perhaps most importantly, Gayon has tght that to unrstand a ncept clus not only havg a clear-cut fn of , but also graspg s history and , reactivatg the ntroversi that animate , and intifyg who lays claim to and to what the history of science self, Gayon’s rearch on the French school of geics, iated wh Richard Burian and Doris Zallen, and ntued wh Lrent Loison, has shed new light on the succs of the school of molecular blogy led by François Jab, Jacqu Monod, and André Lwoff. Gayon and his lleagu have shown that stead of a French mystery, whereby the succs of Jab, Monod, and Lwoff bunked a mistaken legacy of Lamarckism, was the tellectual and stutnal legacy of Cl Bernard and Louis Pastr’s experimental physlogy that enabled French rearchers to draw on emergg molecular blogy as a major tool, even though classil geics had th far remaed margal.

JEAN GAYON

In fact, although Jean Gayon never rolved ( a way that would have satisfied him) his dual herage—Gaston Bachelard and Thomas Kuhn, Ge Canguilhem and David Hull, which also extends beyond those fluential figur, as this volume monstrat, his own reer as a historian and a philosopher go a long way toward guidg the time to Gayon left far too soon; but his ntributns will long rema an sential reference pot to unrstand ntemporary velopment the life scienc for philosophers, historians, and sometim, blogists. Usg the example of Darw’s theory of pangenis, which Gayon rarely examed spe his tert the history of heredy, Loison argu that one of the reasons for this omissn may be that did not f wh the “stcturalist approach” Gayon expound, an approach spired by the exampl of Imre Lakatos and Pierre Duhem and which, acrdg to Loison, set Gayon’s work apart om both philosophy of blogy and French historil send sectn of the book (“Perspectiv on Jean Gayon’s Contributns to the History of Evolutnary Theory and French Geics”) turns to Jean Gayon’s ntributns to the history and philosophy of evolutnary theory and to the emergence of French geics.

JEAN GAYON, HISTORY AND PHILOSOPHY OF BLOGY: A NEW SYNTHIS

21, Hans-Jörg Rheberger brgs this volume to a close wh a personal note about his first enunters wh Jean Gayon the ntext of a nference of the Internatnal Society for the History, Philosophy, and Social Studi of Blogy, an Internatnal Colloquium honor of Marjorie Grene, and the “Cultural History of Heredy” project at the Max Planck Instute for the History of Science Berl. 4Cet article, qui s’appuiera largement sur ce rnier livre que no somm honoré d’avoir scé, t une perspective sur l’œuvre ouverte Jean Gayon, qui abor celle-ci par son objet (le darwisme) et par son style, marqué par l’hérage Ge l’homme à l’œuvre, et retour5De sa vie, son rnier livre no apprend certas détails son parurs slaire et son goût pour l sports d’endurance, Jean Gayon défissant lui-même son parurs me celui d’un « marathonien » [7]: après six ans philosophie à l’Instut tholique Paris puis à la Sorbonne (où il déuvre la philosophie s scienc grâce x enseignements Bertrand Sat-Sern et Cl Trtmontant), une fois l’agrégatn passée, et sur l nseils Ge Canguilhem, dont il suiv le urs sur « l’idéologie médile xixe siècle » durant l’année slaire 1968-1969, il s’engage pour nf ans d’étus en blogie à l’universé Paris-VI, puis à Paris-VII pour le DEA, et cela tout en étant profsr philosophie à ple temps dans un lycée s Yvel (entre 1974 et 1985).

On y apprend, par exemple, que ce travail assidu s’t acpagné d’une médimentatn dangerse et cris déprsiv; que l’arrivée du Normand à Paris ne s’t pas fae sans vexatn et on déuvre son abandon face mépris et à la nscendance d’un profsr, en classe d’hypokhâgne, lycée Henri-IV – qui fut probablement le ntre-modèle celui qui vt pl tard le profsr Jean Gayon. 16La dimensn polémique la science t sentielle chez Jean Gayon: « Ce qui toujours m’térse, c’t la stcture d’un débat, surtout si celle-ci se perpétue sur longu pérs [32] », qu’il s’agisse ntrat théoriqu, quasi dépendant s cirnstanc historiqu d’émergence, me dans le s la théorie darwienne la sélectn et du débat origaire qui la nstue entre Aled Wallace et Darw, ou bien qu’il s’agisse ntrat étroement lié à un ntexte historique lol (stutns, tradns tellectuell, pétenc techniqu), me dans le s la génétique en France. 19Jean Gayon ne semble avoir renntré Ge Canguilhem qu’à trois ocsns: la première lorsque, jne étudiant, il fut fascé par le profsr (1969); la sen, après s étus scientifiqu, lorsqu’il lui téléphona à la recherche d’un directr thèse (1983); la troisième, alors qu’il éta jne enseignant, mais pas enre doctr, lors d’un symposium sur Buffon à Dijon (1988).

Mais quoique sensible x modèl mathématiqu en blogie l’évolutn, Jean Gayon ne s’t jamais opposé à la thèse la normativé vale [42] et c’t d’aillrs dans sa ntué qu’il affirme l lim d’une représentatn exclivement génétique l’firmé et d’une représentatn exclivement médile du so, qui ne prendraient pas en pte la totalé l’environnement matériel et social [43]. 23Sur le premier pot, on pt remarquer que Ge Canguilhem s’t térsé près à la blogie moléculaire, mais il fdra alors ajouter avec Jean Gayon que tandis que « Ge Canguilhem se manda si la blogie moléculaire éta portse d’un “nouve ncept la vie”, la “philosophie la blogie” amérie [avec Jean Gayon [45]] se manda si la génétique mendélienne éta réductible à la génétique moléculaire [46] ».

JEAN GAYON AND THE HISTORIL PERSPECTIVE PHILOSOPHY OF BLOGY

Le troisième pot no semble déniable, et évoque l mots d’Anastass Brenner qui, remarquant que si Jean Gayon éta bien celui qui a « porté l’épistémologie ançaise sur la scène ternatnale » et qui « à la différence s maîtr […] a voulu nonter cette tradn à d’tr », se manda s’il éta rponsable ce fa nttable que « la spécificé l’épistémologie ançaise s’atténue progrsivement » [48]. Il n’y a nulle trace chez lui d’une crique du ménisme, et le réductnnisme fut une terrogatn, non un ennemi; il ne retient du valisme nguilhémien que « l’attu d’une blogie attentive à la spécificé son objet [54] », ce qui t à notre avis une errr, r, me il l’a noté lui-même aillrs (et étonnamment approuvé [55]), le valisme nguilhémien participe l’idée que cet objet spécifique t ssi le sujet la blogie (ce qui subordonne, fe, l’ontologie à l’axlogie – ce que ne sra ncér Jean Gayon).

Si la tradn dualiste en philosophie s scienc (qui sépare la nnaissance scientifique et la nnaissance philosophique) acr généralement une gran part à l’histoire s scienc ntrairement à la tradn unarienne (qui réun la nnaissance philosophique et la nnaissance scientifique, pot d’admettre que la première pt ntribuer à la sen), Jean Gayon n’a jamais choisi entre l ux tradns [65]. La première t que Jean Gayon admet désormais une certae circularé du prcipe sélectn naturelle, circularé qui pt d’aillrs se trouver énoncée chez Darw, pl enre chez Spencer, et pl enre dans s formulatns ntempora qui réduisent nsidérablement son squelette logique; ce qui signifie que le prcipe sélectn naturelle n’t pas une généralisatn empirique, et donc pas une loi sens s philosoph s scienc néoposivist [87]. 44Cette catn éclaire ssi l’œuvre celui qui l’énonce, et montre clairement que Jean Gayon éta darwien non par l’objet slement (la théorie l’évolutn par sélectn naturelle), mais pl enre par la métho, et pour être précis par le « style », en donnant à ce terme le sens qu’il lui a donné lui-même et qui ncilie le sgulier et l’ théorie la blogie45D quatre théori unifitric qui défissent, selon Jean Gayon, la blogie, à savoir la théorie cellulaire, la théorie l’évolutn, la théorie l’hérédé, et la « théorie matérielle la vie » (qui ne sont précisément pas réductibl), l trois rnièr furent son objet privilégié d’étus [93].

PHILOSOPHY, HISTORY AND BLOGY: ESSAYS HONOUR OF JEAN GAYON

46Dans s travx avec Maël Montévil sur la qutn la réversibilé par rapport temps s modèl génétique s populatns théoriqu, Jean Gayon d s’engager dans s « problèm théoriqu [98] », c’t-à-dire qu’il ne se ntente pas se suer dans une ntroverse débattue en philosophie la blogie, mais qu’il ouvre un problème théorique nouve, que l’on pourra résumer me su: le darwisme n’a pas tant été hanté par le progrès que par la réversibilé.

50Pour Jean Gayon, même que la théorie Motoo Kimura n’éta pas une validatn la théorie la sélectn, mais plutôt, en tégrant l variatns moléculair stochastiqu [101], un plément à celle-ci, même, l tentativ récent qui tentent d’tégrer l ux grands oubliés la génétique s populatns (l’environnement et le développement), ne sont pas s menac pour le dre théorique darwien [102]. Ce pourquoi on pourra ensue remarquer qu’une partie importante son œuvre ne relève pas la « philosophie la blogie » stricto sensu, mais plutôt la « philosophie blogique » lato sensu, si ce terme nvient pour to s travx qui portent sur l philosoph qui se sont térsés à la blogie lr temps (Nietzsche, Cournot, Bergson, Canguilhem, Dagog), tout en matenant l’tonomie ou la normativé la philosophie, que Jean Gayon quant à lui refe.

» Entre l’idéologie l’génisme et celle l’enhancement, il y a bien une ntué faça, mais ce qui térse Jean Gayon, là enre, ce sont lrs différenc, qui permettent d’éclairer l stctur du débat sur l’amélratn, blogique ou médile, l’huma, et par là-même l déplacements l’idéologie, qui, d’un préjugé classe ou race, s’t transformée en idéologie du « progrès technique service s divid [118] ». Lorsqu’il mente le célèbre article David Hull affirmant que l pèc ne sont pas s class logiqu mais s chos sgulièr, s divid, sens d’entés spat-temporellement limé [122], Jean Gayon rappelle que la thèse l’pèce humae prise me lignage unique plutôt que me classe logique (celle la nature humae) argumente « en favr la solidaré s membr et lrs rponsabilés réciproqu [123] ». Third, there is no signifint change the reprentatn of the different fields of blogy over time (over a perd of sixteen years), which suggts that philosophers of blogy are not particularly sensive to the evolutn of blogy their chapter is a particularly nvcg illtratn of what might be lled the method of “cril taxonomy” favored by Jean Gayon, which nsists g scriptn and classifitn tools (cludg statistics) to lead the rear to a bold ncln.

DOG PHILOSOPHY OF EVOLUTNARY BLOGY WH JEAN GAYON

Moreover, if a field such as the philosophy of nroscience had taken on a tly major importance the philosophy of blogy, seems very likely that Blogy & Philosophy would have been impacted by this (albe wh some lay or wh perhaps younger or ls prtig thors) therefore seems to me that the two objectns, however pertent they may be, do not validate the general observatn ma by Jean Gayon and then by myself that the philosophy of blogy has remaed for the most part nfed to one field among others of the life scienc. 3 History of Science as an InspiratnFaced wh this observatn of the thematic narrowns of the philosophy of blogy as has been nstcted over the last thirty years, I would like to suggt that the history of science, and pecially the history of science as practiced by Jean Gayon, n be a major source of spiratn for the philosophy of, whout beg myself a specialist the history of blogy, seems to me that this field has been able to avoid the two pfalls that we have intified wh regard to the philosophy of blogy: pared to the philosophy of blogy, the history of blogy is terted a greater diversy of fields the life scienc (e.

The Nobel Prize Chemistry was award 2020 to Jennifer Doudna and Emmanuelle Charpentier for the disvery of CRISPR-Cas, so hopefully more philosophers of blogy will pay attentn to, the history of blogy—and even more so the approach of “epistemologil history” (Gayon, 2003) illtrated by Jean Gayon and Michel MorangeFootnote 10—seems to be able to functn as a mol and a source of spiratn for the philosophy of blogy, om the double pot of view of s thematic diversy and s sensivy to current chang the life scienc. 2 Three Arguments for a Historil Approach to the Philosophy of BlogyIn a survey article to which Thomas Prau allus to this volume, Jean Gayon drew a ntrasted picture of philosophy of blogy as had veloped sce the 1960s, maly , or close nnectn wh, the Anglo-Amerin amic world, ntrary to the epistemology of the life scienc that had been mostly practiced the European and Lat world, where the historil approach would appear as a domant feature among others (Gayon, 2009).

ÉVOLUTN ET PHILOSOPHIE

I shall take as exampl of that tegory articl that bore on the polysemy of the ncept of ‘gene’ and need to take to acunt the shift om neo-Menlian to molecular geics, sce the analytic tegori veloped by the former had existed, many stanc, wh those of the latter and would not have allowed a full argumentative send remark is that the horizon of philosophy of blogy, prented as rather monolhic the scriptn that Jean Gayon gave of , has actured, or at least, diversified to a nsirable gree.