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Contents:

• GAY
• HOMONYM GAY
• GAI/GAY
• LA LANGUE S GAYS : SE PARLER FéM
• D « GAYS » TRèS « HéTéROS » OU MENT DéVELOPPER UNE INTé MASCULE HOMOSEXUELLE QUAND ON A GRANDI à LA MPAGNE
• GAY AND STRAIGHT MEN PREFER MASCULE-PRENTG GAY MEN FOR A HIGH-STAT ROLE: EVINCE FROM AN ELOGILLY VALID EXPERIMENT
• BUTCH, FEMME, OR STRAIGHT ACTG? PARTNER PREFERENC OF GAY MEN AND LBIANS
• AMABLE TASTU, DELPHE GAY, LE DéSENCHANTEMENT FéM
• COMMENT SAVOIR SI VO êT GAY

GAY

Sur le sujet l’age du fém par l homm gays spécifiquement, Daisy Letournr rappelle une véré parfois un p oubliée: l homm gays n’utilisent pas le fém la même façon que l homm hétéros: « “Salope” dans la bouche d’un homme gay ça pt être un pliment, et j’ai envie dire que c’t l’tentn qui pte.

Bref, quand s pédés le font, ils le font surtout pour rsembler x homm hétéros… Un phénomène que Jean-Baptiste juge p émancipatr et qui s’scr dans une obéissance à un regard hétérosexuel et patriarl: « Ça ne fa pas no s homosexuels (libr, qui se sotraient à l’hétérosexualé) mais s homm misogyn homosexuels.

Car c réflexns sur notre langage, so l’apparence débat muntaire LGBTI, ont li sur l résex socix: il n’y a généralement cun échange réel et c propos sont exposés à un public pl général… et entrent asi en résonance avec s prénç homophob.

HOMONYM GAY

Lorsque j’ai mandé à Daisy Letournr si elle nsidéra qu’il y ava une misogynie s homm gays, différente celle s homm hétérosexuels et qui s’scrira donc dans notre langage muntaire, elle m’a répondu ceci: « Je ne crois pas qu’il y a sexisme particulier x homm gays parce que si on nsidère la misogynie me un système d’exploatn et d’opprsn, l homm gays pvent en être bénéficiair parfois en tant qu’homm mais certaement pas en tant qu’homos. Et en guise ncln, j’aimerais fir sur cette phrase qu’elle a ajouté avec tendrse: « Il y a par ntre pt-être une façon d’aimer l femm et la fémé propre x gays, et c’t sans doute pour ça qu’il y a toujours s fill à pédés. 1En juillet 2007, avant démarrer la phase d’entretiens nécsaire à la réalisatn mon travail recherche sur l’homosexualé mascule rale, je me suis rendu à une renntre anisée par une associatn « Gay et Lbienne » d’une pete ville du Sud-Out la France.

GAI/GAY

En partant l’idée selon laquelle l intés dépennt lr ntexte défn2, no montrerons ment, après avoir grandi se cultur ral hétéronormativ, c homm semblent posés à adopter un disurs homogène et hétérocentré sur l’homosexualé, ractérisé par une visn normée du mascul et du fém.

No discuterons ment l’adoptn ce disurs pt être prise me un moyen d’atténuer l ûts liés non-rpect la norme hétérosexuelle qui pèse si fortement sur la défn la masculé à l’homosexuel se différenciant fortement s homosexuels effémés et en sistant sur lrs rsemblanc avec l homm hétérosexuels, l participants semblent répondre à l’idée normée que la munté se fa d’un homme. 5Comment aborr l ûts la masculé en général et l’homosexualé mascule en particulier, avec s homm n’étant pas nécsairement habués à parler ouvertement lr inté (ou n’ayant jamais « mis en perspective » lr subjectivé profon)?

9Au fal, la présence nante sius (s pac rx hétérocentrés subissant s changements intiqu) et différenc (une nceptualisatn opposée la sexualé nive sociétal) nstue un dre paratif particulièrement térsant pour analyser la notn ût liée à l’homosexualé mascule et rale près s participants ançais et améris. P d’étus ont pourtant jqu’à présent pris en pte l nséquenc l’orige rale – le fa d’avoir grandi à la mpagne – sur la mise en place d’une subjectivé homosexuelle, y pris en France, et sur l ûts que cela pt engendrer.

LA LANGUE S GAYS : SE PARLER FéM

Notre ntributn nstue un début réponse à ce vi empirique et théorique en explorant l effets d’tersectn entre l pac rx et d’tr stctur social (le genre, la sexualé, la coyené) dans la nstctn s subjectivés s homm gays ayant grandi à la mpagne. De récents travx ont par exemple sisté sur le fa que certas homosexuels ont choisi d’aller vivre à la mpagne et qu’ils sont pabl créer un rése social visible et prendre part à l’animatn la vie polique et culturelle lole21. Mais s’il pt exister s avantag à la vie à la mpagne pour certas homosexuels adult, l effets d’une enfance/adolcence passée en ple cœur du mon ral n’en mrent pas mos centrx, et p étudiés, d’un pot vue intaire.

Dans l travx Fellows et Lofeda, certas homosexuels terrogés et ayant grandi à la mpagne mentnnent lr difficulté à faire face stéréotype l’homosexuel me étant un homme effémé – figure réprouvée par la mu25. La figure « la folle » éta alors centrale à ce système représentatns, elle « t présentée, explique Le Talec, me une figure imposée: l’homosexuel mascul t forcément vu, décr avec s tras, s ractéristiqu et s dic la “fémé”, que l’on cherche si nécsaire27 ».

D « GAYS » TRèS « HéTéROS » OU MENT DéVELOPPER UNE INTé MASCULE HOMOSEXUELLE QUAND ON A GRANDI à LA MPAGNE

« À ce moment, je n’acceptais pas enre ce que j’étais, et parce que dans ma classe il y ava un tre gars qui éta homo… Il éta très effémé, du up, je crois que ma difficulté d’accepter ma sexualé vena du rejet que j’avais pour… pour l’apparence féme ce gars, ce type.

GAY AND STRAIGHT MEN PREFER MASCULE-PRENTG GAY MEN FOR A HIGH-STAT ROLE: EVINCE FROM AN ELOGILLY VALID EXPERIMENT

D’après c témoignag, dans s pac rx où l’homosexualé semble p présente et quand elle l’t, systématiquement associée à l’effémement, s’afficher en tant qu’homosexuel ou enre ne pas suivre l assignatns tradnnell du genre (être effémé) ont s nséquenc: la stigmatisatn, voire le rejet. Dans une s analys pnnièr sur l’homosexualé rale, il explique que certas homosexuels rx mettent en avant et accentuent s tras hypermasculs dans lr portement af ne pas être ostracisés et d’entrer dans la norme. L homosexuels ayant grandi à la mpagne chercheraient donc à dissimuler certa rmatns ayant une nnotatn particulièrement négative (être un homme effémé par exemple), af n’être, ni stigmatisés, ni rejetés par le rte la munté, et donc limer l ûts l’homosexualé mascule.

De la même façon, pour l homosexuels, paraître viril et se nformer à une norme hégémonique semblent être un moyen rentrer dans la norme hétérosexuelle domante se laquelle sexe et genre se nfonnt et bénéficier certas avantag socix (ou du mos, ne pas subir une discrimatn quotidien). Comme l’a montré David Halper, ce type disurs, sistant sur le ractère naturel et donc immuable l’homosexualé, existe chez un grand nombre d’homosexuels et tradu un bo d’acceptatn et d’tégratn rte la munté37. D’un tre côté, quand Christopher (un jne diplômé venant quter l’universé, ouvertement gay puis le lycée) parle ce que sa grand-mère pense sa sexualé, il explique: « J’ai vécu me quelqu’un d’ouvertement gay puis le lycée, je pense qu’elle a pris que c’éta quelque chose parfaement naturel.

Si la polaré entre masculé et apparence effémée nstue un clivage important dans l’histoire l’homosexualé dans l sociétés occintal, il en va même l’opposn entre vie uple exclive et sexualé libre, ouverte à multipl partenair. 37En rejetant l’image l’homosexuel effémé, en affirmant le ractère blogique lr sexualé et en recherchant une relatn durable et exclive, l participants à cette étu semblent, me no l’avons déjà d, tenter réduire l ûts liés à l’homosexualé rale.

BUTCH, FEMME, OR STRAIGHT ACTG? PARTNER PREFERENC OF GAY MEN AND LBIANS

Dans s ntext hostil à lrs revenditns, la stratégie provotn et d’affirmatn la différence t choisie alors que dans s ntext pl ouverts (ou l gays et l lbienn sont pl visibl et représentés dans la sphère publique) l’tre t favorisée. Dans le ntexte notre étu, l’attu jourd’hui pl ouverte s sociétés ançais et étasunienn envers l homosexuel(le)s asi que lr visibilé acce jque, par exemple, dans la sphère polique, pourraient expliquer le choix s participants à sister sur lr siaré plutôt que mettre en avant ce qui l en éloigne. En effet, d’tr étus ont montré que l homosexuels en général, c’t-à-dire d’orige rale ou non, ont tendance à développer s tras ractère hypermasculs af remettre en qutn lr statut social discrédé et battre l’idée qu’ils ne sont pas vrais homm en raison lr orientatn sexuelle47.

Inclure d’tr divid, par exemple s femm homosexuell, s homm homosexuels iss morés ethniqu asi que s homm ayant s relatns sexuell avec d’tr homm mais ne s’intifiant pas me homosexuels, sera pertent et pourra apporter un regard pl approfondi. Whereas most studi on perceptns of feme-prentg gay men have manipulated genr nonnformy via wrten scriptns, rearch suggts that behavural cu such as voice and body-language n migate or exacerbate prejudice toward a stereotyped dividual.

For heterosexual men, the preference for mascule-prentg actors was predicted by greater anti-gay sentiment, whereas ternalised anti-gay prejudice did not predict a preference for mascule-prentatn among gay men. This associatn between masculy and stat endowment has plex implitns for gay men, given the prevailg stereotype that they are more feme pared to heterosexual men (Ke & Dx, 1987; Lippa, 2000; Mchell & Ellis, 2011; Sanchez et al., 2009) Men and the Feme StereotypeSuch a stereotype reflects, to some extent, average differenc genr-typily between gay and heterosexual men. Policg of masculy among gay men is not only self-directed; there is also evince of prejudice toward more feme gay men om wh the gay muny (Bailey et al., 1997; Hunt et al., 2016) Penalti for Feme Gay MenContemporary theori of effective learship have challenged the perceived virtu of masculy.

AMABLE TASTU, DELPHE GAY, LE DéSENCHANTEMENT FéM

Theoretil explanatns for the fdgs nsistently foc on the possibily that gay men elic such discrimatn bee of the stereotype that they are feme and are therefore perceived as ls equipped to occupy higher-stat posns social hierarchi, such as the workplace (Ke & Dx, 1987; Lord et al., 1984). Siarly, Clsell and Fiske (2005) found that subgroup labels for feme gay men like ‘flamboyant’ eliced higher ratgs of warmth, but lower ratgs of petence pared to more mascule subgroup labels like ‘straight-actg’.

Th, the rearch appears to suggt that feme gay men are at particular risk of stat penalti, pecially om dividuals who posss anti-gay Sentiment Amongst Gay MenA further qutn regardg potential stat penalti for feme vers more mascule-prentg gay men is how plic gay men themselv may be perpetuatg such prejudice.

Whereas most relevant rearch has ed heterosexual sampl, both lab and field studi on romantic partner preferenc amongst gay men highlight a monplace sire for mascule over feme tras potential partners (Bailey et al., 1997; Clarkson, 2006; Laner & Kamel, 1977; Sanchez & Vila, 2012; Tayawadep, 2002).

COMMENT SAVOIR SI VO êT GAY

Such a nnectn suggts that the extent to which gay men ternalise societal stigma about beg gay may fluence their treatment of dividuals who posss stigmatised is a nsirable lerature monstratg that gay men discrimate agast more feme gay mal beyond the romantic ntext (Brooks et al., 2017; Ravenhill & Visser, 2019; Sánchez & Vila, 2012; Taywadep, 2002).

This effect among gay men mirrors siar fdgs observed among heterosexual participants (Aksoy et al., 2019; Frank, 2006; Pellegri et al., 2020) that also ed analogue tasks, which masculy/femy of gay male targets were manipulated via wrten scriptns. Provid important advanc offerg elogilly valid monstratns of the rctn stat btowed upon feme men by heterosexual dividuals, important unaddrsed qutns rema about whether gay dividuals also show such a bias, g d-visual stimuli, and what psychologil mechanisms might expla such bias. Demonstratg that gay men are as likely to discrimate agast feme gay men as heterosexuals would ntribute to the emergg awarens of tramory prejudice as an area of ncern for the gay Current StudyThe aim of this study is to explore whether a relatively feme-prentatn negatively impacts stat attament for gay men g a more elogilly valid methodology that allows meangful parisons of the reactns of gay and heterosexual men.

Moreover, the study aims to tt psychologil mechanisms that may unrly the hypothised reluctance to endow stat to feme-prentg gay relevant lab studi to date have measured stat attament g direct measur, such as subjective ratgs of learship effectivens or behavural tentns. Though not rmg primary hypoth, we also examed whether sexism may mediate preference for more mascule gay ndidat, given that Sanchez and Vila (2012) found that antifeme attus predicted a preference for mascule-prentg romantic partners. Six cis-male, Whe-Atralian profsnal actors, 25 to 35 years old (who all intify as gay real life) were filmed performg an intil vox pop script two ways; 1) once where they were directed to manipulate their voice and body language (VBL) to be more feme, and 2) once where their VBL was to be more mascule.

” (Actor lghs)The script ma no reference to the ndidate’s qualifitns, occupatn, skills, tn, or hobbi (that is, rmatn that may be nsted as genred by participants; Lippa, 2000), while makg the ndidate’s homosexualy explic (by mentng a same-sex partner). 3Frequency of Vot for Each Actor by Heterosexual and Gay Participants (N = 256)Full size imageMeasurStat EndowmentA sgle forced-choice em askg participants to select their preferred ndidate read as follows:“Please now vote for the actor you thk should be st the Ad Campaign promotg tourism to Sydney.

Internalised Anti-Gay Attus (Gay Participants Only)The 3-em ternalised homophobia subsle of the Lbian, Gay and Bisexual Inty Sle (LGBIS; Mohr & Kendra, 2011) was ed to asss negative attus toward onelf as a gay person. Usg 5-pot Likert sle where a sre of “0” dited “Totally agree” and a sre of “5” dited “Totally disagree”, gay participants were asked to rate how much they endorsed the ems, “I wish I were heterosexual”; “If were possible I’d choose to be straight”; and “I believe is unfair that I am attracted to people of the same sex”.