Montréal possè l'un s pl grands villag gays mon. Voici notre gui gay s meillr attractns du village.
Contents:
- QUARTIER GAY MONTRéAL: LE VILLAGE
- GAY VILLAGE
- L’ENQUêTE (2005-2008)CONSACRéE X QUARTIERS DU MARAIS (PARIS) ET DU VILLAGE (MONTRéAL), L’ENQUêTE PORTA SUR LA TRANSFORMATN C UX QUARTIERS PUIS L ANNé 1970. SL LE VOLET MONTRéALAIS T MOBILISé ICI. IL REGROUPE PLIRS MATéRIX : DONNé QUANTATIV SUR L MERC GAYS ET L’éVOLUTN LA SOCLOGIE RéSINTIELLE DU QUARTIER, DONNé D’ARCHIV SUR LA PRSE GAY ET GéNéRALISTE MONTRéAL PUIS LA F S ANNé 1970 (BIBLTHèQUE DU CENTRE MUNTAIRE DU VILLAGE, FONDS S ARCHIV GAI DU QUéBEC), OBSERVATNS ETHNOGRAPHIQU ET ENTRETIENS.D ENTRETIENS EXPLORATOIR ONT éTé NDUS AVEC CERTAS ACTRS LOUX (MERçANTS, ANCIENS HABANTS, AGENTS IMMOBILIERS, RPONSABL ASSOCIATIFS). UNE VGTAE D’ENTRETIENS PL APPROFONDIS A éTé RéALISéE PRèS GAYS âGéS 26 à 62 ANS HABANT OU AYANT HABé LE VILLAGE URS LR VIE. ILS ABORDAIENT DIFFéRENTS ASPECTS LR VIE DANS LE QUARTIER (LOGEMENT, MERC, LOISIRS, VOISAGE) ET LRS TRAJECTOIR (PROFSNNELLE, RéSINTIELLE, FAIALE ET BGRAPHIQUE). LE RECTEMENT A MOBILISé PLIRS VOI : ANNONC DANS LE QUARTIER ET SUR INTER, RéSEX VOISAGE, ASSOCIATNS LOL, GAYS OU NON, EN JOUANT SUR L’EFFET « BOULE NEIGE ». L PRéNOMS CéS ONT éTé MODIFIéS.LA GENèSE DU VILLAGE GAI : TROUVER REFUGE DANS L’PACE URBA3À LA F S ANNé 1970, IL EXISTE S LIX HOMOSEXUELS à MONTRéAL. QUELQU TAVERN ET BARETS, PL OU MOS OFFICIELLEMENT GAYS, PRENNENT PLACE DANS UN PET SECTR L’OUT ANGLOPHONE MONTRéAL, LE RED LIGHT S STANLEY ET PEEL. L TéMOIGNAG S ENQUêTéS L PL âGéS ET L PREMIERS NUMéROS LA REVUE LE BERDACHE MONTRENT QUE C LIX POSENT UN PAYSAGE HOMOSEXUEL SEMI-CLANST ET AGILE. L NTRAT LéGISLATIV, L TERVENTNS POLICIèR ET L RéPROBATNS MORAL ET SOCIAL à L’éGARD L’HOMOSEXUALé NSTUENT LE QUOTIDIEN C LIX, LR PERSONNEL ET LR PUBLIC. MAIS L ANNé 1980 BOULEVERSENT RAPIMENT LA DONNE.LE GRAND DéMéNAGEMENT : UNE MORé EN MOUVEMENTTABLE 1RéPARTN S MERC GAYS PAR SECTRS GéOGRAPHIQU, 1980-1985VILLAGE SECTR PEEL-STANLEY QUARTIER S ARTS / SAT-LRENT RTE MONTRéAL TOTAL EFFECTIF 6 19 12 2 39 1980 1985 2007 PART DU TOTAL 15,4 % 48,7 % 30,8 % 5,1 % 100 % EFFECTIF 41 11 15 15 82 PART DU TOTAL 50 % 13,4 % 18,3 % 18,3 % 100 % EFFECTIF 203 133 (61 PLATE MONT-ROYAL) 336 PART DU TOTAL 60,4 % 39,6 % (18,2 % PLATE MONT-ROYAL) 100 %RéPARTN S MERC GAYS PAR SECTRS GéOGRAPHIQU, 1980-1985
- LE QUARTIER GAY, NOUVE MODèLE URBA DU CENTRE-VILLE ?
QUARTIER GAY MONTRéAL: LE VILLAGE
L Soiré QueerLa Soirée LGBTQ+ Luvhs Blockhs Bar, dans l't d'Hochelaga-Maisonnve; l soiré ultra-queer Mpu (anciennement Mec Pl Ultra) et Thirst Trap à la boîte nu Le Belmont, dans le quartier du Plate; et l Nus L, l soiré dansant Queen & Queer et l événements Homopop sont anisés dans divers lix, notamment dans s pac queer-iendly et drag-iendly me le Bar Le Rz PDB et le Divg Bell Social Club. Il regroupe plirs matérix: donné quantativ sur l merc gays et l’évolutn la soclogie résintielle du quartier, donné d’archiv sur la prse gay et généraliste Montréal puis la f s anné 1970 (biblthèque du Centre muntaire du Village, fonds s Archiv gai du Québec), observatns ethnographiqu et entretiens exploratoir ont été ndus avec certas actrs loux (merçants, anciens habants, agents immobiliers, rponsabl associatifs). Mais l anné 1980 bouleversent rapiment la grand déménagement: une moré en mouvementTable 1Répartn s merc gays par sectrs géographiqu, 1980-1985Répartn s merc gays par sectrs géographiqu, 1980-19854La géographie s lix et merc gays Montréal se transforme profondément entre la f s anné 1970 et celle s anné 2000.
Le table 2 illtre cette diversifitn, dès le début s anné 1980:Table 2Stcture du merce gay par sectrs* et par quartiers, 1980-1985Stcture du merce gay par sectrs* et par quartiers, 1980-1985* Bars (bars, bistrots), rtos (rtrants), diss (disthèqu, night-clubs), sexe (snas, sex-shops, backrooms), tr (tr typ merc et servic disposant d’un lol mercial)6Dès 1985, on trouve nouvex merc classés « gays », e Amherst et e Sate-Cathere: boutique vêtements (La ippe du Village), d’art ou d’alimentatn (Pamplorange). Si l’évolutn la législatn sur l’homosexualé a mencé dès la f s anné 1960, un amenment terdisant la discrimatn selon l’orientatn sexuelle t tégré dans la Charte s Dros et s libertés du Québec en 1979 et, surtout, l mobilisatns ant ntre la réprsn policière envers l lix homosexuels nnaissent une amplr retentissante dans l anné 1977-1980 (Demcz et Remiggi, 1998). Or, cette remise en e t ssi portée par un tre levier important, celui la prse gay l’é nquête l’pace me mot d’ordre7L’pace nstue une préoccupatn récurrente s cultur homosexuell occintal et ntempora, bien -là s anné 1980 et du s québéis.
L récs s enquêtés l pl âgés notre rp viennent nfirmer l llns d’térêts entre ants gays et ants natnalist, l dimensns « classist » c lutt (l anphon et l gays nttant le pouvoir s él anglo-saxonn) et lrs aspects urbas (l quartiers pl populair l’Est s’affirmant ntre une domatn l’Out anglophone). Au urs s anné 1980, cette nvergence entre inté populaire anphone et homosexualés se manifte à travers une série d’événements et ftivés dans le quartier, dont certas événements typiqu la culture populaire québéise révtis par l bars et l associatns gays du Village. Ell montrent que Centre-Sud se renouvelle début s anné 1980: s’il mre globalement un quartier pvre et fancièrement accsible, cette populatn pl jne et pl diplômée nstue un environnement pl tolérant et favorable à l’stallatn d’habants homosexuels.
GAY VILLAGE
Dans plirs pays occintx, l anné 1990 signalent la visibilé croissante s mouvements gays et lbiens à travers l mobilisatns ntre l’épidémie sida, l’dience croissante s maniftatns la Gay Pri et la lutte pour l’égalé s dros socix (Chamberland, 1997). 27« Le propriétaire c’t Jason, qui t hétérosexuel, mais très gay iendly, il t anglophone et a choisi le Québec dans l anné 1970 à e l’pr bohème, il ava sayé vivre à plirs endros, et quand il t arrivé à Montréal, il aima l’pr réactaire, à l’ordre établi, il s’entenda super bien avec l quelqu gais établis ici à l’époque, dans le quartier, et c’t pour ça qu’il a choisi d’haber ici, alors c’t un hétéro mais gai dans l’âme, un p artiste, bohème; à côté, c’t un uple âgé homosexuel, qui loue s appartements sans préférence mais c’t prque to s homos; sso, il y a Kate, qui t hétérosexuelle, mais qui, d’après moi, quand elle a emménagé, a quté son chum, pour se diriger vers tre chose, je pense que présentement elle t en pér exploratoire, je la dirai bisexuelle; ma voise immédiate t une anglophone l’out l’île, signer d’térir, et qui t lbienne ». Ce n’t pas un s isolé, plirs exempl montrent que l’homosexualé et l résex qu’elle produ lolement pvent nstuer ce pal lol ofant s relatns, du travail, voire une posn urba, intés et mémoire homosexuell31À travers l expérienc succsiv génératns d’habants gays me à travers l changements socix d’un quartier, le statut d’une moré urbae se trouve transformé.
L’ENQUêTE (2005-2008)CONSACRéE X QUARTIERS DU MARAIS (PARIS) ET DU VILLAGE (MONTRéAL), L’ENQUêTE PORTA SUR LA TRANSFORMATN C UX QUARTIERS PUIS L ANNé 1970. SL LE VOLET MONTRéALAIS T MOBILISé ICI. IL REGROUPE PLIRS MATéRIX : DONNé QUANTATIV SUR L MERC GAYS ET L’éVOLUTN LA SOCLOGIE RéSINTIELLE DU QUARTIER, DONNé D’ARCHIV SUR LA PRSE GAY ET GéNéRALISTE MONTRéAL PUIS LA F S ANNé 1970 (BIBLTHèQUE DU CENTRE MUNTAIRE DU VILLAGE, FONDS S ARCHIV GAI DU QUéBEC), OBSERVATNS ETHNOGRAPHIQU ET ENTRETIENS.D ENTRETIENS EXPLORATOIR ONT éTé NDUS AVEC CERTAS ACTRS LOUX (MERçANTS, ANCIENS HABANTS, AGENTS IMMOBILIERS, RPONSABL ASSOCIATIFS). UNE VGTAE D’ENTRETIENS PL APPROFONDIS A éTé RéALISéE PRèS GAYS âGéS 26 à 62 ANS HABANT OU AYANT HABé LE VILLAGE URS LR VIE. ILS ABORDAIENT DIFFéRENTS ASPECTS LR VIE DANS LE QUARTIER (LOGEMENT, MERC, LOISIRS, VOISAGE) ET LRS TRAJECTOIR (PROFSNNELLE, RéSINTIELLE, FAIALE ET BGRAPHIQUE). LE RECTEMENT A MOBILISé PLIRS VOI : ANNONC DANS LE QUARTIER ET SUR INTER, RéSEX VOISAGE, ASSOCIATNS LOL, GAYS OU NON, EN JOUANT SUR L’EFFET « BOULE NEIGE ». L PRéNOMS CéS ONT éTé MODIFIéS.LA GENèSE DU VILLAGE GAI : TROUVER REFUGE DANS L’PACE URBA3À LA F S ANNé 1970, IL EXISTE S LIX HOMOSEXUELS à MONTRéAL. QUELQU TAVERN ET BARETS, PL OU MOS OFFICIELLEMENT GAYS, PRENNENT PLACE DANS UN PET SECTR L’OUT ANGLOPHONE MONTRéAL, LE RED LIGHT S STANLEY ET PEEL. L TéMOIGNAG S ENQUêTéS L PL âGéS ET L PREMIERS NUMéROS LA REVUE LE BERDACHE MONTRENT QUE C LIX POSENT UN PAYSAGE HOMOSEXUEL SEMI-CLANST ET AGILE. L NTRAT LéGISLATIV, L TERVENTNS POLICIèR ET L RéPROBATNS MORAL ET SOCIAL à L’éGARD L’HOMOSEXUALé NSTUENT LE QUOTIDIEN C LIX, LR PERSONNEL ET LR PUBLIC. MAIS L ANNé 1980 BOULEVERSENT RAPIMENT LA DONNE.LE GRAND DéMéNAGEMENT : UNE MORé EN MOUVEMENTTABLE 1RéPARTN S MERC GAYS PAR SECTRS GéOGRAPHIQU, 1980-1985VILLAGE SECTR PEEL-STANLEY QUARTIER S ARTS / SAT-LRENT RTE MONTRéAL TOTAL EFFECTIF 6 19 12 2 39 1980 1985 2007 PART DU TOTAL 15,4 % 48,7 % 30,8 % 5,1 % 100 % EFFECTIF 41 11 15 15 82 PART DU TOTAL 50 % 13,4 % 18,3 % 18,3 % 100 % EFFECTIF 203 133 (61 PLATE MONT-ROYAL) 336 PART DU TOTAL 60,4 % 39,6 % (18,2 % PLATE MONT-ROYAL) 100 %RéPARTN S MERC GAYS PAR SECTRS GéOGRAPHIQU, 1980-1985
Pl enre, le Village t à la fois habé et équenté par l gays: si la e et l bars du quartier rtent en partie accsibl à s populatns varié, n’habant pas nécsairement à proximé, haber le Village Gai rte l’apanage s class moyenn supérir jourd’hui.
C différents éléments nuancent l’idée d’un terroire homosexuel muntaire: si la morphologie urbae et l’importance s stutns gays lol accrédent ce modèle urba, la diversé s parurs et s rapports à l’homosexualé s cads équentant le quartier tempèrent cette image.
La faça du pnnier Rto du Village t régulièrement repete x ulrs arc-en-ciel: on y sert une cuise québéise tradnnelle et l’on y trouve, sur l murs, nombrs photographi et affich sur l’histoire du quartier, dans s dimensns gays mais ssi ouvrièr.
LE QUARTIER GAY, NOUVE MODèLE URBA DU CENTRE-VILLE ?
Le Village s’scr dans une histoire et une géographie homosexuell qui dépassent le dre lol et natnal pour rejodre une mythologie urbae s quartiers gays nord-améris où l’on retrouve le Castro District San Francis ou Christopher Street à New York. Vo rez le choix entre une multu rtrants x spécialés varié: portugaise, vietnamienne, choise et bien sûr anç soir, nombrs activés sont à déuvrir me le baret Mado Lamotte que j’ai trouvé hilarant et qui ne désempl pas, mais ssi l bars animés « gay iendly » et l clubs et boe nus où viennent mixer l pl grands DJ du mon! Depuis trente ans déjà, s géograph et s soclogu nord-améris ont également mobilisé l’pace urba me ditr cette « nouvelle donne » homosexuelle en s’térsant à l’émergence et développement nouvex lix marqués par la forte présence et la visibilé lole s homosexuels, sentiellement masculs.
Faisant l’pace physique un simple reflet l’pace social, elle a pu envisager la nstutn « quartiers gays » me la traductn physique la nstctn d’une munté homosexuelle homogène et mobilisée dans la nquête d’un terroire urba l’entre-soi [7].
L’article cherche à terroger la nstctn sociale s rapports homosexuels « quartier gay » en faisant l’hypothèse que c rapports quartier sont le u s expérienc social et spatial vécu par s gays [9] x trajectoir pl diversifié qu’il n’y paraît. Une telle enquête permet surtout nonter l représentatns social domant du « quartier gay » x expérienc dividuell s habants gays du Marais et du Village en décrivant la variété s manièr d’y entrer, d’y vivre et s’y vivre me homosexuel. Après avoir brièvement rappelé l dynamiqu la nstutn du « quartier gay » me nouvelle figure du centre-ville puis la f s anné 1970 à Paris et à Montréal, on décrira précisément cette variété à travers quatre typ rapports quartier gay observés quartier gay, nouve modèle urba du centre-ville?