GAY VILLAGE (Montréal): Ce qu'il ft savoir pour votre vise (avec photos)

quartier gay montreal change de nom

A group of lol merchants wants to drop the word "gay" om the Gay Village, argug will make the neighbourhood and s bs more clive.

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QUARTIER GAY MONTRéAL: LE VILLAGE

Appelé le Village, le quartier gay occupe un pace qui s'étend la e Sat-Hubert à l’avenue Pape, et ncentre son activé tour la e Sate-Cathere (scendre à la statn métro Bedry pour être cœur même du quartier). 1Montréal t régulièrement présentée me une ville particulièrement accueillante pour l populatns homosexuell et elle occupe une place choix dans la géographie ternatnale du tourisme gay (Jrand et Leroy, 2010). Il regroupe plirs matérix: donné quantativ sur l merc gays et l’évolutn la soclogie résintielle du quartier, donné d’archiv sur la prse gay et généraliste Montréal puis la f s anné 1970 (biblthèque du Centre muntaire du Village, fonds s Archiv gai du Québec), observatns ethnographiqu et entretiens exploratoir ont été ndus avec certas actrs loux (merçants, anciens habants, agents immobiliers, rponsabl associatifs).

Mais l anné 1980 bouleversent rapiment la grand déménagement: une moré en mouvementTable 1Répartn s merc gays par sectrs géographiqu, 1980-1985Répartn s merc gays par sectrs géographiqu, 1980-19854La géographie s lix et merc gays Montréal se transforme profondément entre la f s anné 1970 et celle s anné 2000.

Le table 2 illtre cette diversifitn, dès le début s anné 1980:Table 2Stcture du merce gay par sectrs* et par quartiers, 1980-1985Stcture du merce gay par sectrs* et par quartiers, 1980-1985* Bars (bars, bistrots), rtos (rtrants), diss (disthèqu, night-clubs), sexe (snas, sex-shops, backrooms), tr (tr typ merc et servic disposant d’un lol mercial)6Dès 1985, on trouve nouvex merc classés « gays », e Amherst et e Sate-Cathere: boutique vêtements (La ippe du Village), d’art ou d’alimentatn (Pamplorange). Certas servic classés « gays » s’stallent ssi dans le Village dès le « départ »: ntist, avots, iffrs, mécs et même une clique intifiée « gay », 1010, e Sate-Cathere-Est, la clique l’Alternative, ouverte en 1985. Si l’évolutn la législatn sur l’homosexualé a mencé dès la f s anné 1960, un amenment terdisant la discrimatn selon l’orientatn sexuelle t tégré dans la Charte s Dros et s libertés du Québec en 1979 et, surtout, l mobilisatns ant ntre la réprsn policière envers l lix homosexuels nnaissent une amplr retentissante dans l anné 1977-1980 (Demcz et Remiggi, 1998).

L’ENQUêTE (2005-2008)CONSACRéE X QUARTIERS DU MARAIS (PARIS) ET DU VILLAGE (MONTRéAL), L’ENQUêTE PORTA SUR LA TRANSFORMATN C UX QUARTIERS PUIS L ANNé 1970. SL LE VOLET MONTRéALAIS T MOBILISé ICI. IL REGROUPE PLIRS MATéRIX : DONNé QUANTATIV SUR L MERC GAYS ET L’éVOLUTN LA SOCLOGIE RéSINTIELLE DU QUARTIER, DONNé D’ARCHIV SUR LA PRSE GAY ET GéNéRALISTE MONTRéAL PUIS LA F S ANNé 1970 (BIBLTHèQUE DU CENTRE MUNTAIRE DU VILLAGE, FONDS S ARCHIV GAI DU QUéBEC), OBSERVATNS ETHNOGRAPHIQU ET ENTRETIENS.D ENTRETIENS EXPLORATOIR ONT éTé NDUS AVEC CERTAS ACTRS LOUX (MERçANTS, ANCIENS HABANTS, AGENTS IMMOBILIERS, RPONSABL ASSOCIATIFS). UNE VGTAE D’ENTRETIENS PL APPROFONDIS A éTé RéALISéE PRèS GAYS âGéS 26 à 62 ANS HABANT OU AYANT HABé LE VILLAGE URS LR VIE. ILS ABORDAIENT DIFFéRENTS ASPECTS LR VIE DANS LE QUARTIER (LOGEMENT, MERC, LOISIRS, VOISAGE) ET LRS TRAJECTOIR (PROFSNNELLE, RéSINTIELLE, FAIALE ET BGRAPHIQUE). LE RECTEMENT A MOBILISé PLIRS VOI : ANNONC DANS LE QUARTIER ET SUR INTER, RéSEX VOISAGE, ASSOCIATNS LOL, GAYS OU NON, EN JOUANT SUR L’EFFET « BOULE NEIGE ». L PRéNOMS CéS ONT éTé MODIFIéS.LA GENèSE DU VILLAGE GAI : TROUVER REFUGE DANS L’PACE URBA3À LA F S ANNé 1970, IL EXISTE S LIX HOMOSEXUELS à MONTRéAL. QUELQU TAVERN ET BARETS, PL OU MOS OFFICIELLEMENT GAYS, PRENNENT PLACE DANS UN PET SECTR L’OUT ANGLOPHONE MONTRéAL, LE RED LIGHT S STANLEY ET PEEL. L TéMOIGNAG S ENQUêTéS L PL âGéS ET L PREMIERS NUMéROS LA REVUE LE BERDACHE MONTRENT QUE C LIX POSENT UN PAYSAGE HOMOSEXUEL SEMI-CLANST ET AGILE. L NTRAT LéGISLATIV, L TERVENTNS POLICIèR ET L RéPROBATNS MORAL ET SOCIAL à L’éGARD L’HOMOSEXUALé NSTUENT LE QUOTIDIEN C LIX, LR PERSONNEL ET LR PUBLIC. MAIS L ANNé 1980 BOULEVERSENT RAPIMENT LA DONNE.LE GRAND DéMéNAGEMENT : UNE MORé EN MOUVEMENTTABLE 1RéPARTN S MERC GAYS PAR SECTRS GéOGRAPHIQU, 1980-1985VILLAGE SECTR PEEL-STANLEY QUARTIER S ARTS / SAT-LRENT RTE MONTRéAL TOTAL EFFECTIF 6 19 12 2 39 1980 1985 2007 PART DU TOTAL 15,4 % 48,7 % 30,8 % 5,1 % 100 % EFFECTIF 41 11 15 15 82 PART DU TOTAL 50 % 13,4 % 18,3 % 18,3 % 100 % EFFECTIF 203 133 (61 PLATE MONT-ROYAL) 336 PART DU TOTAL 60,4 % 39,6 % (18,2 % PLATE MONT-ROYAL) 100 %RéPARTN S MERC GAYS PAR SECTRS GéOGRAPHIQU, 1980-1985

La libéralisatn s mœurs en urs puis la Révolutn tranquille s anné 1960 se tradu par une tolérance acce à l’égard s homosexualés et par la nstutn d’un antisme homosexuel pl visible et à l’dience pl large puis le i s anné 1970. Or, cette remise en e t ssi portée par un tre levier important, celui la prse gay l’é nquête l’pace me mot d’ordre7L’pace nstue une préoccupatn récurrente s cultur homosexuell occintal et ntempora, bien -là s anné 1980 et du s québéis. L scriptns du quartier mobilisent la fierté, traductn anphone la pri anglo-saxonne, enurageant l gays à « sortir du plard »: « De pl en pl, le Village rege boutiqu divers, propr à satisfaire vos goûts et vos bos.

GAY VILLAGE

L récs s enquêtés l pl âgés notre rp viennent nfirmer l llns d’térêts entre ants gays et ants natnalist, l dimensns « classist » c lutt (l anphon et l gays nttant le pouvoir s él anglo-saxonn) et lrs aspects urbas (l quartiers pl populair l’Est s’affirmant ntre une domatn l’Out anglophone). Plirs rassemblements ntre la réprsn policière envers l gays début s anné 1980 partent du Red Light mais se terment désormais dans le quartier Centre-Sud, notamment lors la fête la Sat-Jean, fête natnale du Québec, le 24 ju. Au urs s anné 1980, cette nvergence entre inté populaire anphone et homosexualés se manifte à travers une série d’événements et ftivés dans le quartier, dont certas événements typiqu la culture populaire québéise révtis par l bars et l associatns gays du Village.

THE BATE OVER '-GAYG' MONTREAL'S VILLAGE

L’émergence du Village Gai Montréal se nourr d’un ntexte culturel particulier où s intés morair et nttatair nvergent, mos ponctuellement, favorisant la terrorialisatn nouvelle s homosexualés montréalais.

MONTRéAL GAY

Ell montrent que Centre-Sud se renouvelle début s anné 1980: s’il mre globalement un quartier pvre et fancièrement accsible, cette populatn pl jne et pl diplômée nstue un environnement pl tolérant et favorable à l’stallatn d’habants homosexuels. 16D’tre part, le vécu l’homosexualé t celui d’une inté moraire: cela éta vrai en fale et pl jne, cela rte relativement vrai après l’stallatn dans le quartier et plirs anné après, moment l’entretien. Fierté et rayonnement d’une e20Au début s anné 1990, l mots d’ordre ants s’actualisent manière spectaculaire dans l’affirmatn d’une inté homosexuelle désormais visible sur la scène sociale et urbae.

Dans plirs pays occintx, l anné 1990 signalent la visibilé croissante s mouvements gays et lbiens à travers l mobilisatns ntre l’épidémie sida, l’dience croissante s maniftatns la Gay Pri et la lutte pour l’égalé s dros socix (Chamberland, 1997). De fa, dans le Village Gai s anné 1990, plirs grans enseign ou chaîn mercial ouvrent une agence, une anchise ou un merce adoptant le pictural arc-en-ciel ou proposant s servic spécialisés pour l gays (chaîn rtratn, banqu).

Cette ancienne église du quartier s’t progrsivement acmodée l’homosexualé en accueillant notamment s malas du sida début s anné 1990 et en gurant, en 1996, un mémorial x victim du sida dans sa chapelle. Le quartier se gentrifie clairement dans l anné 1990: si une part importante logements socix et fal most s’y matient, plirs sectrs sont l’objet d’une gentrifitn pl tense, l gays étant s participants actifs [7].

MéTHODOLOGIEL’ENQUêTE NDUE DANS LE QUARTIER PARISIEN DU MARAIS ET DANS CELUI DU VILLAGE GAY MONTRéAL S’T DéROULéE ENTRE 2005 ET 2008. ELLE S’T APPUYéE SUR UNE MéTHODOLOGIE VARIéE MOBILISANT PLIRS TYP MATéRIX :D DONNé QUANTATIV SUR L MERC GAYS, LA SOCLOGIE RéSINTIELLE S UX QUARTIERS ET L CHOIX RéSINTIELS D’UN éCHANTILLON POPULATN GAY PARISIENNE.D DONNé D’ARCHIV SUR LA PRSE GAY ET GéNéRALISTE à PARIS ET à MONTRéAL PUIS LA F S ANNé 1970.D OBSERVATNS ETHNOGRAPHIQU DANS CERTAS LIX, GAYS OU NON, DU MARAIS ET DU VILLAGE GAY.D ENTRETIENS AVEC CERTAS ACTRS LA VIE C UX QUARTIERS : MERçANTS, ANCIENS HABANTS, AGENTS IMMOBILIERS ET RPONSABL ASSOCIATIFS.D ENTRETIENS PL SYSTéMATIQU ET APPROFONDIS AVEC S GAYS âGéS 25 à 62 ANS HABANT OU AYANT HABé DANS LE MARAIS OU DANS LE VILLAGE GAY URS LR VIE (N=52) QUI ABORDAIENT DIFFéRENTS ASPECTS LR VIE DANS LE QUARTIER (LOGEMENT, MERC, LOISIRS, VOISAGE) ET LRS TRAJECTOIR (PROFSNNELLE, RéSINTIELLE, FAIALE ET BGRAPHIQUE). LE RECTEMENT éTANT TOUJOURS DéLIT DANS CE GENRE D’ENQUêTE, IL A MOBILISé S NX NOMBRX : ANNONC DANS LE QUARTIER ET SUR INTER, RéSEX D’TERNNAISSANC ET VOISAGE, CERTA STCTUR ASSOCIATIV LOL, GAYS OU NON, EN JOUANT SUR L’EFFET « BOULE NEIGE ». L PRéNOMS S ENQUêTéS ONT éTé ANONYMISéS.LE QUARTIER GAY OU LA PROMOTN LA JNSE

27« Le propriétaire c’t Jason, qui t hétérosexuel, mais très gay iendly, il t anglophone et a choisi le Québec dans l anné 1970 à e l’pr bohème, il ava sayé vivre à plirs endros, et quand il t arrivé à Montréal, il aima l’pr réactaire, à l’ordre établi, il s’entenda super bien avec l quelqu gais établis ici à l’époque, dans le quartier, et c’t pour ça qu’il a choisi d’haber ici, alors c’t un hétéro mais gai dans l’âme, un p artiste, bohème; à côté, c’t un uple âgé homosexuel, qui loue s appartements sans préférence mais c’t prque to s homos; sso, il y a Kate, qui t hétérosexuelle, mais qui, d’après moi, quand elle a emménagé, a quté son chum, pour se diriger vers tre chose, je pense que présentement elle t en pér exploratoire, je la dirai bisexuelle; ma voise immédiate t une anglophone l’out l’île, signer d’térir, et qui t lbienne ». Ce n’t pas un s isolé, plirs exempl montrent que l’homosexualé et l résex qu’elle produ lolement pvent nstuer ce pal lol ofant s relatns, du travail, voire une posn urba, intés et mémoire homosexuell31À travers l expérienc succsiv génératns d’habants gays me à travers l changements socix d’un quartier, le statut d’une moré urbae se trouve transformé. Si le Uny ou le Sky sont s bars-disthèqu équentés par une clientèle « jne » et « branchée », un bar me le Stud accueille une clientèle pl âgée, mobilisant l s d’une homosexualé pl « virile », celle la culture gay bear [9].

Pl enre, le Village t à la fois habé et équenté par l gays: si la e et l bars du quartier rtent en partie accsibl à s populatns varié, n’habant pas nécsairement à proximé, haber le Village Gai rte l’apanage s class moyenn supérir jourd’hui. C différents éléments nuancent l’idée d’un terroire homosexuel muntaire: si la morphologie urbae et l’importance s stutns gays lol accrédent ce modèle urba, la diversé s parurs et s rapports à l’homosexualé s cads équentant le quartier tempèrent cette image. 33« Matenant tu as s gars avec s fill dans le Village, tu t’en vas ciser un gars mais tu sais pl si le gars il t avec la fille, tu as s p’ts jn bien mignons là, mais tu sais pl si ils sont gays, mais avant, 99% étaient s gays ».

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Gui gay Montréal │misterb&b .

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