Géographie s quartiers gays et lbiens

quartier gay change de nom

Le 28 ju 1969 à New York, une énième rafle policière dans le bar "Stonewall Inn" déclenche la révolte la munté gay. Un vétéran s afontements l'époque revient sur c émt et sur la lutte, jamais gagnée, pour le dro à la différence.

Contents:

LE QUARTIER GAY DU MARAIS

Le Marais LGBT, la vie gay s anné 1980 à nos jours, bars, rtrants, vie associative et culturelle du Marais. * quartier gay change de nom *

La maniftatn s’t déroulée dans la bonne humr et l slogans l pl humoristiqu ridiculisaient l opposns projet avec br: cons c quelqu phras: «on vt ux papas gays r on vt être bien habillés» «oui dro rouler en Scenic» «oui divorce et x pensns alimentair» «une marmotte + une marmotte = une prairie hrse» «Notre bonhr ne nuira pas votre» «On s’aime … Et Alors».

GéOGRAPHIE S QUARTIERS GAYS ET LBIENS

Dans l vill, certas quartiers nstuent s lix importants sociabilé gay et lbienne : c't le s du Marais à Paris ou du Village à Montréal. Comment c pac, pour certas historiqu, se sont-ils formés ? Par qui sont-ils habés et équentés ? Et quel t lr avenir ? * quartier gay change de nom *

A té cela l gays senrs sortent p, et ne trouvent pas vraiment d’etablissement gay sy et nfortabl… il fdra beup pl d’etablissements gays variés et différents pour donner satisfactn à to, la chèreté s emplacements lime matenant notre veloppement et globalement le nombre d’etablissements ne progrse pl. Paris et son quartier gay a verabl atouts pour séduire l tourist du mon entier, il t certa que no vons faire s efforts sur la qualé l’accil et séduire davantage la clientèle ternatnale, prenons exemple sur Londr que j’ adore c’t un excellent modèle rése pour une vie gay quartier… Mais ce qui t possible aillrs ne l’t pas toujours ici, Paris sera toujours Paris, avec s ntrat et son état d’pr! Il regroupe plirs matérix: donné quantativ sur l merc gays et l’évolutn la soclogie résintielle du quartier, donné d’archiv sur la prse gay et généraliste Montréal puis la f s anné 1970 (biblthèque du Centre muntaire du Village, fonds s Archiv gai du Québec), observatns ethnographiqu et entretiens exploratoir ont été ndus avec certas actrs loux (merçants, anciens habants, agents immobiliers, rponsabl associatifs).

QUARTIER GAY MONTRéAL: LE VILLAGE

Déuvrez l quartiers gays emblématiqu d’Europe, avec lrs événements culturels, bars, rtrants et fêt LGBTQ+. * quartier gay change de nom *

Mais l anné 1980 bouleversent rapiment la grand déménagement: une moré en mouvementTable 1Répartn s merc gays par sectrs géographiqu, 1980-1985Répartn s merc gays par sectrs géographiqu, 1980-19854La géographie s lix et merc gays Montréal se transforme profondément entre la f s anné 1970 et celle s anné 2000.

Le table 2 illtre cette diversifitn, dès le début s anné 1980:Table 2Stcture du merce gay par sectrs* et par quartiers, 1980-1985Stcture du merce gay par sectrs* et par quartiers, 1980-1985* Bars (bars, bistrots), rtos (rtrants), diss (disthèqu, night-clubs), sexe (snas, sex-shops, backrooms), tr (tr typ merc et servic disposant d’un lol mercial)6Dès 1985, on trouve nouvex merc classés « gays », e Amherst et e Sate-Cathere: boutique vêtements (La ippe du Village), d’art ou d’alimentatn (Pamplorange). Si l’évolutn la législatn sur l’homosexualé a mencé dès la f s anné 1960, un amenment terdisant la discrimatn selon l’orientatn sexuelle t tégré dans la Charte s Dros et s libertés du Québec en 1979 et, surtout, l mobilisatns ant ntre la réprsn policière envers l lix homosexuels nnaissent une amplr retentissante dans l anné 1977-1980 (Demcz et Remiggi, 1998). L récs s enquêtés l pl âgés notre rp viennent nfirmer l llns d’térêts entre ants gays et ants natnalist, l dimensns « classist » c lutt (l anphon et l gays nttant le pouvoir s él anglo-saxonn) et lrs aspects urbas (l quartiers pl populair l’Est s’affirmant ntre une domatn l’Out anglophone).

27« Le propriétaire c’t Jason, qui t hétérosexuel, mais très gay iendly, il t anglophone et a choisi le Québec dans l anné 1970 à e l’pr bohème, il ava sayé vivre à plirs endros, et quand il t arrivé à Montréal, il aima l’pr réactaire, à l’ordre établi, il s’entenda super bien avec l quelqu gais établis ici à l’époque, dans le quartier, et c’t pour ça qu’il a choisi d’haber ici, alors c’t un hétéro mais gai dans l’âme, un p artiste, bohème; à côté, c’t un uple âgé homosexuel, qui loue s appartements sans préférence mais c’t prque to s homos; sso, il y a Kate, qui t hétérosexuelle, mais qui, d’après moi, quand elle a emménagé, a quté son chum, pour se diriger vers tre chose, je pense que présentement elle t en pér exploratoire, je la dirai bisexuelle; ma voise immédiate t une anglophone l’out l’île, signer d’térir, et qui t lbienne ».

L’ENQUêTE (2005-2008)CONSACRéE X QUARTIERS DU MARAIS (PARIS) ET DU VILLAGE (MONTRéAL), L’ENQUêTE PORTA SUR LA TRANSFORMATN C UX QUARTIERS PUIS L ANNé 1970. SL LE VOLET MONTRéALAIS T MOBILISé ICI. IL REGROUPE PLIRS MATéRIX : DONNé QUANTATIV SUR L MERC GAYS ET L’éVOLUTN LA SOCLOGIE RéSINTIELLE DU QUARTIER, DONNé D’ARCHIV SUR LA PRSE GAY ET GéNéRALISTE MONTRéAL PUIS LA F S ANNé 1970 (BIBLTHèQUE DU CENTRE MUNTAIRE DU VILLAGE, FONDS S ARCHIV GAI DU QUéBEC), OBSERVATNS ETHNOGRAPHIQU ET ENTRETIENS.D ENTRETIENS EXPLORATOIR ONT éTé NDUS AVEC CERTAS ACTRS LOUX (MERçANTS, ANCIENS HABANTS, AGENTS IMMOBILIERS, RPONSABL ASSOCIATIFS). UNE VGTAE D’ENTRETIENS PL APPROFONDIS A éTé RéALISéE PRèS GAYS âGéS 26 à 62 ANS HABANT OU AYANT HABé LE VILLAGE URS LR VIE. ILS ABORDAIENT DIFFéRENTS ASPECTS LR VIE DANS LE QUARTIER (LOGEMENT, MERC, LOISIRS, VOISAGE) ET LRS TRAJECTOIR (PROFSNNELLE, RéSINTIELLE, FAIALE ET BGRAPHIQUE). LE RECTEMENT A MOBILISé PLIRS VOI : ANNONC DANS LE QUARTIER ET SUR INTER, RéSEX VOISAGE, ASSOCIATNS LOL, GAYS OU NON, EN JOUANT SUR L’EFFET « BOULE NEIGE ». L PRéNOMS CéS ONT éTé MODIFIéS.LA GENèSE DU VILLAGE GAI : TROUVER REFUGE DANS L’PACE URBA3À LA F S ANNé 1970, IL EXISTE S LIX HOMOSEXUELS à MONTRéAL. QUELQU TAVERN ET BARETS, PL OU MOS OFFICIELLEMENT GAYS, PRENNENT PLACE DANS UN PET SECTR L’OUT ANGLOPHONE MONTRéAL, LE RED LIGHT S STANLEY ET PEEL. L TéMOIGNAG S ENQUêTéS L PL âGéS ET L PREMIERS NUMéROS LA REVUE LE BERDACHE MONTRENT QUE C LIX POSENT UN PAYSAGE HOMOSEXUEL SEMI-CLANST ET AGILE. L NTRAT LéGISLATIV, L TERVENTNS POLICIèR ET L RéPROBATNS MORAL ET SOCIAL à L’éGARD L’HOMOSEXUALé NSTUENT LE QUOTIDIEN C LIX, LR PERSONNEL ET LR PUBLIC. MAIS L ANNé 1980 BOULEVERSENT RAPIMENT LA DONNE.LE GRAND DéMéNAGEMENT : UNE MORé EN MOUVEMENTTABLE 1RéPARTN S MERC GAYS PAR SECTRS GéOGRAPHIQU, 1980-1985VILLAGE SECTR PEEL-STANLEY QUARTIER S ARTS / SAT-LRENT RTE MONTRéAL TOTAL EFFECTIF 6 19 12 2 39 1980 1985 2007 PART DU TOTAL 15,4 % 48,7 % 30,8 % 5,1 % 100 % EFFECTIF 41 11 15 15 82 PART DU TOTAL 50 % 13,4 % 18,3 % 18,3 % 100 % EFFECTIF 203 133 (61 PLATE MONT-ROYAL) 336 PART DU TOTAL 60,4 % 39,6 % (18,2 % PLATE MONT-ROYAL) 100 %RéPARTN S MERC GAYS PAR SECTRS GéOGRAPHIQU, 1980-1985

Interrogeant le rôle s populatns homosexuell dans la gentrifitn d’un ancien quartier historique Paris (celui du Marais), cet article abor cette qutn dans sa dimensn merciale. Depuis le début s anné 80, l’implantatn merc gays dans ce sectr a acpagné l effets la gentrifitn et l a même accélérés pour partie puis l anné 90. Aujourd’hui cependant, la relatn entre cette présence merciale spécifique et l transformatns soc-énomiqu ce quartier parisien apparaissent tement pl ambig. * quartier gay change de nom *

Ce n’t pas un s isolé, plirs exempl montrent que l’homosexualé et l résex qu’elle produ lolement pvent nstuer ce pal lol ofant s relatns, du travail, voire une posn urba, intés et mémoire homosexuell31À travers l expérienc succsiv génératns d’habants gays me à travers l changements socix d’un quartier, le statut d’une moré urbae se trouve transformé. L émt Stonewall, qui se sont déroulé le 27 ju 1969, ont marqué le début du mouvement défense s dros s personn LGBTQ+ (lbienn, gay, bisexuels, transsexuels, Queer, et tout l tr form sexualé qu’il existe), mais ssi le début la tradnnelle Marche s fiertés qui se déroule à s dat différent suivant l vill, mais toujours mois ju. L’exemple idéal typique du quartier du Castro à San Francis illtre sans doute la première implitn explice s gays1 dans le procs gentrifitn: dans cet ancien quartier San Francis, l’stallatn s merc et s ménag gays s’t tradue par une réhabilatn s logements, une réelle revalisatn merçante et énomique et un changement profond la soclogie résintielle et l’image du quartier (Castells, 1983).

8Parallèlement, une exploatn quantative et qualative d’archiv la prse gay parisienne et montréalaise et la prse lole dans c ux quartiers a été ndue puis la f s anné 70 jqu’à nos jours: s analys ntenu et s recensns photographiqu ont nourri ce travail sur l’image et l représentatns c ux quartiers. 9Enf, une partie l’enquête a mobilisé s matérix ethnographiqu: s séquenc d’observatn dans certas lix du quartier (bars, lix culturels notamment) et une observatn participante en tant que bénévole dans une associatn homosexuelle parisienne pendant 2 ans qui a permis renntrer quelqu enquêtés mais surtout passer du temps dans le quartier du Marais et dans certas lix gays emblématiqu.

Au même moment, en parallèle, le premier bar gay du Marais ouvre s port en 1978, e du Plâtre, so un nom déjà très suggtif, « Le Village »: il s’ag d’une première dans le quartier et elle gure une première vague d’ouverture merc gays dans le Marais entre 1978 et 1983, rsemblant bien à une migratn. Paradoxalement, le quartier gay parisien apparaît me un pace où l lix sexe, l disthèqu et l snas sont so-représentés, ntrairement x représentatns habuell: l lix sexe (backrooms, snas, sex-clubs) sont beup pl dispersés dans Paris que ne le sont l tr merc gays, ils sont d’aillrs surreprésentés dans le sectr Sate-Anne et dans le rte Paris.

7 QUARTIERS GAYS ROPéENS à VISER EN 2023

To c nouvex merc gays ncernent s servic différents s tradnnels bars et rtrants: ils proposent s servic et s objets nsommatn urante mais en affichant une orientatn homosexuelle sgulière qui passe souvent par l sign rennaissance mentnnés pl ht me le rabow-flag, drape arc-en-ciel, symbole ternatnal la munté homosexuelle. 25Ensue, cette ofe merciale renouvelée mise sur nouvex mos vie et nsommatn liée à la équentatn du quartier par une clientèle homosexuelle désormais nombrse: me si l premiers merc gays avaient permis la venue s gays dans le quartier et qu’une fois stallé dans l du Marais, ce sectr mercial tenda à se diversifier, proposant une gamme servic qui permet « vivre gay » dans le Marais, me le remarque Karim dans l’extra suivant:. 26Enf, dans c nouvex servic et merc centrés sur s pratiqu et s bos quotidiens (boulangerie, pharmacie), se lisent l effets d’une présence homosexuelle à la fois ponctuelle, récréative et ocsnnelle, mais ssi l effets probabl d’une présence homosexuelle résintielle dans le quartier à partir du i s anné 1990.

Cette hypothèse soclogique, que no traons actuellement par aillrs, semble nfirmée par différents ditrs en urs d’analyse: la surreprésentatn dans l donné lol du recensement profils socix et typ ménag également surreprésentés parmi l gays (Msiah et Mouret-Fourme, 1993; Schiltz, 1997), le développement d’un quasi-merce gay proximé et la multiplitn s agenc immobilièr spécifiquement gays et spécialisés dans l’immobilier lol puis 1995-1996.

Dans le Village Gai Montréal7, elle about par exemple à l’existence d’une gamme extrêmement diversifiée produs et merc gays le long s Sate Cathere Est et Amherst, du salon toilettage n bet ntaire étiquetés « gays » en passant par la future maison retrae homosexuelle en ple cœur ce quartier. On nstate en effet une forte adéquatn stcturelle entre l sectrs-phar du merce gay (bars, rtrants, nouvex servic spécifiqu) et l activés valorisé et sélectnné par le procs gentrifitn (Decroly, Deligne, Gabiam et Van Criekgen, 2006): elle repose sur le fa que l mos vie et nsommatn valorisés par l gays, ou mos, dans l merc gays du quartier, rejoignent s pratiqu et s mos vie qui so-tennt la « gentrifitn équentatn » (Beregard, 1986). L’pace public du Marais met progrsivement en avant et valorise puis une dizae d’anné c mos vie, domants chez l « gentrifirs », mais domants ssi chez l gays: la rtratn à l’extérir du foyer, l’entretien du rps, la équentatn s bars et s fés, l « bnchs » l week-ends, l’aménagement et la dératn son logement, souvent permis par s reven supérirs à la moyenne, chez l gays me chez l gentrifirs (Van Criekgen, 1997; Lehman-Frisch, 2002).

L MERC GAYS ET LE PROCS GENTRIFITN

32On nstate en premier li le matien merc gays où l’affichage intaire s lix, la clientèle présente et l’ambiance produe sont fortement marqués par l’homosexualé mascule et l’inté gay, c't-à-dire ici un ensemble s, sign, pratiqu et manièr faire et se représenter l chos, spécifique et largement stcturé par une orientatn sexuelle homosexuelle.

L attroupements d’homm style vtimentaire uniforme vant le Cox ou le Bear’s Den (bars sués e s Archiv et e s Lombards) traduisent à la fois cet affichage intaire marqué, vtissant le trottoir ou la chssée en début soirée et en f semae, et un certa entre-soi mascul et homosexuel (Leroy, 2005). 33Du pot vue s typ merc, on trouve majorairement ici s bars, certas rtrants stallés puis le i s anné 80 e Sate-Croix la Bretonnerie, l quelqu merc gays à dimensn sexuelle du Marais (un sex-shop, quelqu backrooms et snas dont le célèbre Dépôt, e x Ours, s sex-clubs me le QG, e Simon le Franc, ou le Glove, e Charlot), bref s merc qui rsemblent beup x merc gays tradnnels s anné 1980, du pot vue lr type d’activé en to s. Dans ce s, la forte posante intaire gay ne permet pas réellement, dans l fas, un décloisonnement homo/hétéro: lr implantatn dans le quartier pt gonfler l statistiqu sectrs mercix hôtellerie, bars, rtratn, ce qui accentue l effets quantatifs la gentrifitn merciale lole, mais, il n’y a pas ici renntre ncrète entre l gentrifirs hétérosexuels du quartier et l clients gays c établissements.

35Dans le premier s, on recense donc s merc gays, ayant clairement un affichage intaire et une orientatn merciale spécifiquement homosexuelle, mais il s’ag cette fois-ci type merc et servic différents: boulangerie, librairie, salon iffure, boutiqu vêtements, agenc voyage et immobilièr. De la même manière, l agenc immobilièr gays pvent également enregistrer une clientèle majorairement gay, tout en possédant ssi une clientèle hétérosexuelle souvent posée ménag x reven élevés recherchant un bien immobilier dans un quartier venu l’un s pl chers Paris et parmi laquelle on trouve jourd’hui une forte posante étrangère (clientèle amérie ou alienne notamment)9.

LE QUARTIER GAY, NOUVE MODèLE URBA DU CENTRE-VILLE ?

De ce pot vue, la trajectoire du gérant l’établissement t également éclairante: homosexuel âgé 42 ans, normalien et ancien profsr agrégé, ant dans l associatns homosexuell, Mart a également habé près du Canal Sat-Mart dans l anné 1980 où il a été particulièrement vti dans la vie ce quartier en urs gentrifitn (ant dans plirs associatns quartier), avant déménager e Maire moment où il t venu gérant du Tango. « Oui, on y alla x Marronniers, c’t vrai que c’t une terrasse sympa, quand il fa be, mais c’éta marrant parce qu’à l’époque, le servr il no metta dans le rré VIP (rir), y ava un rré pédé, à côté tu avais l hétéros, et no on se metta dans le rré gay, on mata tout ce qui bougea […] ben là, c’t rrément pédé matenant, le rré a envahi toute la terrasse en fa, c’t bldé à tout l hr matenant », (Jean-Baptiste, gay, 47 ans, propriétaire, en uple, 4ème arrondissement, dre fancier). Insérés, puis impliqués dans l transformatns soc-énomiqu et culturell du quartier, c merc gays y ont trouvé une place et y ont joué un rôle important: lr impact énomique en term d’emplois et d’activé n’épuise pas la qutn du rôle s gays dans la gentrifitn urbae puisque celle-ci renvoie ssi à s effets socculturels observabl à l’échelle certas merc.

L’émergence et l’affirmatn d’une présence merciale gay dans ce quartier semblent jourd’hui agiliser le rattachement intaire certas merc, c't-à-dire altérer d’une certae manière l tras distctifs certas lix mercix gays à to pots vue (posn la clientèle, ambiance du li, type servic fournis).

Dans c quartiers, l’stallatn s populatns et s merc gays a également participé à un procs gentrifitn avéré mais so une forme différente: dans le Village Gai Montréal, l’vtissement s gays dans la réhabilatn et la renaissance du quartier a pris l form d’une affirmatn muntaire dans laquelle l’inté homosexuelle14 marque l’pace et l relatns social lol façon stcturante (Remiggi, 1998). Après avoir brièvement rappelé l dynamiqu la nstutn du « quartier gay » me nouvelle figure du centre-ville puis la f s anné 1970 à Paris et à Montréal, on décrira précisément cette variété à travers quatre typ rapports quartier gay observés quartier gay, nouve modèle urba du centre-ville?

50 ANS STONEWALL: LE MOUVEMENT LIBéRATR QUI A FA NAîTRE LA GAY PRI

4Depuis la f s anné 1970, l’émergence et la stcturatn du Marais et du Village me « quartiers gays » Paris et Montréal reposent tant sur s transformatns objectiv s stctur la vie urbae lole que sur la nstctn sociale d’une image du centre-ville mobilisant l gays, à la fois me supports et me productrs c représentatns. Dans l ux vill, l anné 1980 voient le nombre d’établissements mercix spécifiquement stés x populatns gays fortement gmenter et surtout se loliser massivement dans c ux quartiers, sués centre s ux métropol: dans le centre historique Paris pour le Marais, et dans la partie sud-t du centre métropola Montréal, pour le Village, tour la e Sate-Cathere Est. Dans l ux quartiers cependant, l anné 2000 posent la qutn la pérenné d’un modèle urba agilisé par différents factrs: une relative saturatn l’ofe merciale, s difficultés énomiqu mais ssi s enjx intair, so l’effet du développement lix gay iendly où homosexuels et hétérosexuels se mélangent davantage à présent [14].

Reposant tant sur s transformatns la vie c quartiers que sur s disurs historiquement sués à l’égard du centre-ville, le quartier gay se nst selon s dynamiqu soc-spatial tout à fa proch s procs pl générx réhabilatn, revalorisatn et gentrifitn s quartiers centrx s métropol occintal [17]. Un premier type rapport quartier permet le montrer d’emblée à travers l parurs et l rapports quartier d’une populatn gay vtissant le Marais ou le Village me un « refuge » quartier gay me « refuge »11Certas entretiens amènent asi l habants à décrire lr propre parurs et le quartier gay dans lequel ils se sont stallés en mobilisant l term « refuge », « réfugiés » ou « n ». Mais il ft surtout rappeler, à la différence bien s écrs sur le sujet [20], que c divid ont s propriétés social spécifiqu: ce sont l gays l pl âgés, l mos bien dotés en rsourc socculturell et relatnnell alternativ, l mos diplômés, cx dont l orig étaient l pl populair et qui n’ont pas nnu l ascensns social l pl fulgurant.

Avec le temps, l thématiqu l’embourgeoisement et du nformisme prennent cependant une amplr croissante dans l scriptns du Marais et du Village, dans la prse gay me généraliste:« Rose ou vert, un dollar t un dollar… Andreas Boutis, propriétaire du rtrant Crystal, 1140 t Sate-Cathere explique: “Dans le passé ma clientèle éta posée d’assistés socix et danss à gogo, avec l gais c’t bien mix! Agence munitns, nsultants et experts marketg, médias, tout le mon cherche à s’emparer ce nouvel eldorado mercial et l gays sont parés tout l vert: créatrs tendanc, rich et nsommatrs pulsifs… vérabl mach à sh » ghetto en qutnLa thématique du ghetto apparaît pl ou mos explicement à travers la prse gay et généraliste me un thème débat mais ssi à travers certas mots d’ordre et certa criqu illtrant l ambiguïtés l’entre-soi homosexuel.

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